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Dans un environnement économique incertain, les entreprises TUNISIENNES doivent ajuster leurs priorités pour garantir la pérennité de leurs performances financières. La mise en place de nouveaux outils digitalisés de pilotage de performance au sein des directions financières constitue un levier important pour doter les dirigeants et les décideurs d'informations fiables avec un niveau granulaire approprié leur permettant d'adapter en temps réel la stratégie de l'entreprise.
Malgré l'incertitude économique mondiale et la pression inflationniste nationale, la confiance des dirigeants financiers en Tunisie s'est nettement rétablie en 2024, montrant leur résilience face aux défis macroéconomiques. Les perspectives de croissance pour 2025 sont estimées à 61 %, bien qu'une légère décélération de 1 % soit attendue sur un horizon de trois ans.
Dans l'ensemble, cette évolution traduit une confiance renforcée dans la capacité des entreprises tunisiennes à s’adapter et à générer de la valeur, malgré les turbulences économiques. Les dirigeants financiers prévoient une amélioration de la performance économique, soutenue par la dynamique nationale actuelle, ainsi que par leur aptitude à se réorganiser et à renforcer leur agilité, afin d’accompagner la croissance à long terme et assurer une trajectoire de rentabilité durable.
Les principaux risques identifiés par les Directions Financières en Tunisie pour 2025 se concentrent autour de trois leviers financiers critiques.
Le risque de crédit, qui met en question la capacité des débiteurs à honorer leurs engagements financiers; l’inflation, avec un impact direct sur les coûts d’exploitation et les marges bénéficiaires; et les risques liés à la cybersécurité, qui menacent la sécurité des données et des systèmes financiers.
Dans le contexte actuel et face aux risques identifiés cette année, trois grandes priorités émergent :
Selon notre étude, les priorités varient en fonction de la taille des entreprises et de leurs volumes d’affaires. En effet, les Grands Groupes, souhaitent intensifier leurs Investissements dans les dispositifs de gestion des Risques pour se prémunir contre les risques systémiques, digitaliser la fonction Finance et fiabiliser la vision de la Marge et de la profitabilité.
En revanche, les PME, en plus de mettre en place des dispositifs de gestion des risques, cherchent à améliorer leur efficacité opérationnelle et à sécuriser leur trésorerie.
Ahmed Sahnoun
Associé responsable du département Capital Market Accounting & Advisory Services (CMAAS), PwC Tunisie